Consommation : le business des repas diet monte

Cuisiner, Gertrude Azemté en avait fait une véritable passion. Mais à cause de son surpoids (120Kg), elle a décidé « d’assainir » son alimentation en consommant uniquement des repas faibles en calories. Après des recherches accrues sur cette spécialité, elle réussit à confectionner des menus qui ont séduit plus d’un sur ses plateformes Web mis sur pied afin de motiver les personnes en surpoids. « A mes débuts en 2016, je recevais des commandes d’environs sept personnes à raison de 30 000 F. Un an plus tard j’étais suivie par près de 1000 personnes et la demande est montée à 30 voire 50 par mois », explique la diététicienne autodidacte. Si au début l’activité n’était pas vraiment palpable, elle a réussi à faire des bénéfices en 2018 durant laquelle elle ouvre son restaurant diététicien avec un investissement de près de 400 000F pour le matériel (marmites et poêles antiadhésives, centrifugeuse, gamelle,…). La structure sert de lieux de préparation des repas, mais quelques places assises permettent de déguster sur place à raison de 4000 F le plat et les boissons. Entre autres menus : des légumes sautés, de la soupe de choux, du bouillon de poisson, des smoothies, des potages… « Le tout sans cube, et assaisonné à l’huile d’olive », précise-t-elle. 
Un système que d’autres diététiciens ont adopté pour satisfaire les consommateurs en surpoids ou souffrant de diabète. Pascale Dassi, une autre diététicienne suit elle aussi près de 20 femmes dans le cadre d’un programme minceur. Dans son bureau au quartier Ekounou comme dans son forum Whatsapp, elle enregistre les commandes et fait les livraisons de repas suivant un programme bien précis. « J’investis en moyenne 50 000F par mois pour les repas et par livraison les clientes déboursent en moyenne 100 000 F sur la même période », explique-t-elle. Pareil pour Gertrude Azemté qui offre un service d...