Consommation : importer n'est pas une fatalité

Riz, poisson, lait, poussins d’un jour, ciment, etc. sont produits localement, mais des cargaisons venues d’ailleurs sont encore nécessaires pour combler les besoins nationaux.

Depuis quelques mois, la tendance haussière de certains produits de grande consommation a fait craindre des remous au sein de la population camerounaise. Les prix des denrées comme le riz, le poisson, la viande de bœuf, le poulet ou encore la farine de blé augmentant sur le marché ne sont pas passés inaperçus. Le Covid-19, pris sous divers angles, a été pointé du doigt, principalement du fait des difficultés d’approvisionnement auprès des pays producteurs de produits finis et autres intrants. Conséquence donc, une disponibilité moindre des produits et un renchérissement des prix. D’une manière générale, certains produits de consommation de masse ont vu leurs prix grimper progressivement. Un total de 1000 F sur le sac de 50 kg de farine, des hausses de 50 F à 200 F sur le kilogramme de certaines variétés de poisson ou de riz, de manière non concertée, etc. Le Cameroun a pu résister grâce à l’engagement du gouvernement et des opérateurs économiques, contenant l’inflation à moins 3%, seuil de convergence en Afrique centrale, mais cela n’a pas suffi à réduire le rythme des importations, encore moins le déficit de la balance commerciale. 
En effet, selon l’Institut national de la statistique, les importations ont augmenté au premier semestre de l’année en cours, comparativement à l’an dernier. Elles sont de 1 824 milliards de F pour 5,07 millions de tonnes de marchandises, contre 1406,0 milliards de F à la même période en 2020, soit une augmentation de 15%, pour ce qui est des dépenses générées. Parmi les produits achetés à l’étranger, il y a le matériel de transport, les produits pharmaceut...

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