Japon : les chantiers de Fumio Kishida

Investi hier dans ses nouvelles fonctions, le nouveau Premier ministre annonce une rupture avec les politiques économiques et sanitaires de son prédécesseur.

Porté mercredi dernier à la tête du parti conservateur au pouvoir, le Parti libéral-démocrate (PLD), Fumio Kishida a été élu hier par le parlement au poste de Premier ministre japonais. Il a remporté 311 voix à la Chambre basse contre 124 voix pour Yukio Edano, principal leader de l'opposition. La Chambre haute l'a aussi largement plébiscité avec 141 voix contre 65 pour son adversaire. Aussitôt investi dans ses fonctions, le nouveau Premier ministre japonais a dévoilé son gouvernement composé d’anciens et de jeunes. Il succède à Yoshihide Suga qui a démissionné hier. Devenu impopulaire du fait de sa gestion critique du Covid-19 et de son maintien, contre vents et marées, de l’organisation des derniers Jeux olympiques de Tokyo, il quitte ce poste après seulement une année de magistère. 
Présenté comme un homme de rupture, Fumio Kishida se dit déterminé à relancer l’économie du pays en rompant avec les politiques économiques et sanitaires de Yukio Edano. Il entend pour cela mettre sur pied un plan de relance d’une valeur de 270 milliards de dollars, soit 152 737 milliards de F. Il y sera inclus l’octroi à tous les Japonais de plus de 18 ans d’une enveloppe pour booster la consommation des ménages. Dans son programme, le nouveau Premier ministre japonais devra poursuivre les « Abenomics », une stratégie de croissance lancée, il y a une décennie par l’ancien Premier ministre Shinzo Abe. Ce dernier qui a...

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