Cameroun – FMI – Banque mondiale : séance d’évaluation

Le vaccin anti-Covid, le climat, la sécurité au menu en ouverture des réunions annuelles des institutions de Breton Woods, à laquelle le ministre de l’Economie prend part.

Depuis hier, 13 octobre 2021, le Cameroun participe activement aux réunions annuelles du groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire internationale (FMI), en mode virtuel. C’est ainsi qu’avant la plénière d’ouverture, Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) a pris part à la rencontre bilatérale avec le bureau Afrique de l’Ouest et centrale de la Banque mondiale. Au menu des échanges conduits par Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale chargé de cette région, l’état de la coopération entre les deux parties, la vaccination contre le Covid-19, les questions de sécurité, les changements climatiques, le projet d’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad, entre autres. 
Concernant le vaccin, alors Ousmane Diagana déplore la forte hésitation notée au Cameroun, le Minepat a affirmé que le gouvernement mettait tout en œuvre pour renforcer la communication et la sensibilisation afin de faire adhérer un plus grand nombre de Camerounais, et contribuer ainsi à ce que l’Afrique atteigne un taux de couverture vaccinale capable de garantir une immunité collective contre la pandémie. La politique d’acquisition de ces vaccins devrait également être revue, en partenariat avec la Banque et l’Union africaine. 
Parlant des zones en situation de fragilité sécuritaire et climatique, Alamine Ousmane Mey a indiqué que la stratégie gouvernementale a été mise à jour et transmise à la Banque mondiale pour que les jalons de la résilience soient mis en œuvre. « Nous voulons par exemple qu’en plus du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la région de l’Extrême-Nord et d’autres parties du pays soient prises en compte pour que les mécanismes de prévention des changements climatiques nous permettent de mobiliser les ressources nécessaires pour y répondre aux différents besoin des populations », a souligné le ministre. Il a également redit la détermination du Cameroun, bien que n’étant pas un gros pollueur, à réduire son taux d’émissions de gaz à effet de serre, évalué aujourd’hui à 35%. 
L’énergie, élément essentiel de la...

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