Journée mondiale de l’alimentation : pour un système agroalimentaire plus durable

La transformation des produits était également au menu de la 41e édition présidée samedi dernier à Yaoundé par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural.

Le Cameroun s’est joint samedi 16 octobre dernier au reste du monde pour célébrer la Journée mondiale de l’alimentation. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe qui présidait la cérémonie de cette 41e édition à l’esplanade du musée national à Yaoundé était accompagné de quelques membres du gouvernement, le représentant résidant de la FAO au Cameroun et autres experts ainsi que des partenaires financiers er techniques. Le thème retenu cette année est : « Agir pour l’avenir, améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie ». Pour L’expliquer, le Minader a indiqué que l’avenir de notre alimentation était entre nos mains et que chaque fois que nous mangeons, nous participons au système agroalimentaire. « Les aliments que nous choisissons et la façon dont nous les produisons, préparons, cuisinons et conservons font de nous, une partie intégrante et active du fonctionnement système agroalimentaire », dira-t-il. Cette Journée était donc une occasion de célébrer le système agroalimentaire dans la vie. Il  est question aujourd’hui d’un système agroalimentaire durable : un système où on dispose d’une variété d’aliments suffisants, nutritifs et frais. Un système dans lequel personne n’a faim, ni ne souffre d’aucune forme malnutrition. L’on a parlé alors d’un système où les rayons sont remplis sur le marché local, des magasins où la chaîne d’approvisionnement alimentaire est plus résiliente au choc, aux phénomènes météorologiques extrêmes et à la flambée des prix.
D’après Gabriel Mbairob, le monde a besoin de systèmes alimentaires durables, capable de nourrir 10 milliards de personnes à l’horizon 2050. Pour sa part, le Cameroun devrait jouer un  rôle primordial dans la mise en œuvre des politiques favorisant la production durable d’aliments nutritifs. La transformation des produits alimentaires n’est pas en reste. Comme axes stratégiques d’intervention retenue : le rapprochement de la résilience des systèmes de production, la gestion durable des ressources naturelles, la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables face aux changements climatiques. Il faut dire que l’indice global de la faim place le Cameroun au 74e rang sur 113 en 2021. Un indice de qualité selon le Minader et qualifié de modéré en comparaison à sa position sévère de 2017. Toujours au Cameroun, les conflits sociaux politiques demeurent les principales sources d’insécurité alimentaire dans les régions du Sud-ouest  et Nord-Ouest. Les chocs climatiques répétés notamment les inondations et les périodes de sécheresse prolongées et les perturbations des prix sur le marché...

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