Restaurer l’ordre constitutionnel

L’annonce d’une nouvelle mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Mali est intervenue à la suite du récent séjour dans ce pays du président en exercice de cette organisation sous régionale et président du Ghana, Nana Akuffo Addo.
 La CEDEAO ne cesse d’insister auprès du président de la transition du Mali, le colonel Assimi Goïta, afin que ce processus s’achève dans les délais requis à savoir le 27 février 2022 par des élections présidentielle et législatives. L’organisation sous régionale avait demandé au gouvernement malien de lui faire tenir un calendrier du processus électoral. Ce calendrier n’a jamais été rendu disponible.
Pour sa part, une délégation du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) a également séjourné récemment au Mali. Tout comme la CEDEAO, l’ONU souhaite que les autorités se conforment au délai réglementaire de la transition à savoir 18 mois et donc organisent les élections à la fin du mois de février 2022. Les uns et les autres insistent d’autant plus que le premier ministre de transition, Choguel Maïga, s’est payé le luxe d’évoquer, en septembre dernier, du haut de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU la possibilité du glissement du calendrier électoral. Il a même envisagé des assises nationales censées débattre des questions qui préoccupent actuellement le Mali. Choguel Maïga, membre du Mouvement du 5 juin, qui a provoqué la chute de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, a parfaitement joué ainsi son rôle de bouclier des autorités militaires.  Le regroupement des partis ...

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