« Nous n’aurons plus de problème de logistique »

Jean Claude Napani, chef de la section communication pour le développement au Groupe technique central du Programme élargi de vaccination.

Qu’attendez-vous des populations au cours de cette troisième campagne de vaccination ?
Nous avons différentes catégories d’acteurs. Tout d’abord, le personnel de santé. Les acteurs principaux de toutes les interventions de santé publique. Leur attitude et leur comportement influencent beaucoup les résultats de nos campagnes. Leur responsabilité est engagée à plus d’un titre. Le personnel de santé doit nous aider à convaincre la population en leur apportant la vraie information. Ensuite, nous avons les leaders religieux, traditionnels et influenceurs qui sont assez suivis par les populations. Ces réunions d’information et d’engagement leur permettent d’avoir des arguments pour sensibiliser les siens sur les bienfaits du vaccin. Nous comptons également sur eux, pour convaincre le plus grand nombre à se faire vacciner. Car, ce n’est qu’ensemble que nous pouvons être protégés.

Comment comprendre que certains agents de santé se méfient toujours du vaccin ?
Au départ effectivement, on a recensé, au cours d’une étude pré-introductive, qu’une bonne partie du personnel de santé n’est pas favorable à l’introduction du vaccin contre le Covid-19. Notamment dans les métropoles comme Yaoundé et Douala. On a cru que la situation allait changer, que non ! Pourtant, dans le Septentrion par exemple, on avait de bons chiffres. Nous avons décidé d’impliquer les représentants du personnel de santé à ces réunions d’information et d’engagement communautaire pour nous faire part de leurs inquiétudes. Nous avons d’ailleurs organisé un programme baptisé « Focus Discussions » dans tout le pays avec eux. Il s’agissait d’abord de recueillir leurs interrogations et répondre à leurs pr&ea...

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