Diplomatie sportive : des idées pour plus de présence

Le sujet était en débat hier, 17 novembre, à l’Institut national de la Jeunesse et des Sports, au cours d’une conférence présidée par le directeur Edmond Ebal Minye.

Le Cameroun devrait saisir les opportunités qu’offre la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football, en actionnant le levier de la diplomatie sportive. C’est l’idée défendue par le Pr Emmanuel Wonyu, enseignant à l’Institut des Relations internationales du Cameroun et ancien secrétaire général du ministère des Sports et de l’Education physique. Ce dernier donnait une conférence hier 17 novembre à Yaoundé, à l’invitation de l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (Injs). Son directeur, Edmond Ebal Minye, a présidé ces travaux sous le thème « Mondialisation et diplomatie sportive ». Dans une salle pleine, le conférencier du jour a expliqué que « le sport est devenu un instrument d’aménagement du territoire et un outil de soft power ». Pour lui, « beaucoup de pays ont émergé par cette voie ». Cette idée s’est renforcée dans un monde de plus en plus globalisé, avec par l’apparition de nouveaux médias, à l’instar des réseaux sociaux. 
Se servant d’exemples, le Pr Emmanuel Wonyu a attiré l’attention de l’assistance sur les moyens colossaux déployés par plusieurs pays pour l’organisation de grandes compétitions telles que les Jeux olympiques ou encore la Coupe du monde de football. Du reste, les victoires sportives sont devenues si importantes pour les Etats que certains athlètes n’hésitent pas à recourir à des moyens déloyaux tels que le dopage et d’autres formes de tricheries. Tout ceci montre la place importante du sport dans les relations internationales, devenu un outil de positionnement et d’influence. Pour le conférencier, le Cameroun doit s’inspire...

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