Sextape : de l’intimité au chantage

Destinées en principe à un usage privé, des vidéos érotiques deviennent de plus en plus des armes de chantage.

C’est une capture d’écran de conversation Whatsapp, comme il en fourmille sur les réseaux sociaux. Une jeune femme dit à son petit ami qu’elle souhaite mettre un terme à leur relation. Raison : un nouvel homme est entré dans sa vie et veut l’épouser. Sans se démonter, le petit ami lui rappelle qu’il a des photos d’elles nues, et menace de les balancer sur la Toile si elle le quitte. Du coup, la fille renonce à la rupture… C’est peut-être un gag, mais c’est révélateur de l’usage qui est de plus en plus fait d’images intimes – obtenues de plein consentement ou volées.
Et si on peut menacer avec des photos, la force de « pression » des vidéos est encore plus grande. Là, pas moyen d’accuser Photoshop (logiciel de retouche, qui permet montages ou trucages…). D’ailleurs, à l’image animée peut s’ajouter la voix. Bref, la sextape, c’est de la bombe. Et si dans quelques cas, il y a plusieurs années, ce genre de matériau a servi à doper la célébrité de telle ou telle personnalité publique (Paris Hilton en 2003 ou Kim Kardashian en 2007), sous nos cieux, il fait plus de dégâts qu’autre chose. Dégâts à l’image et à la notoriété, s’entend.
En raison donc de ce potentiel de nuisance, les sextapes sont devenues un outil de chantage très prisé. La chronique sociale en a eu plus que pour son compte, ces derniers mois. Et en remontant juste à quelques jours, le public des réseaux sociaux est tombé sur l’affaire d’une célèbre ex-footballeuse. Avec des développements aussi rapides qu’épars, « révélant » tantôt des bisbilles avec des autorités sportives, tantôt des chamailleries de « couple ». D’où est partie la fuite d’images ? Difficile à dire.
A la mi-2021, deux autres affaires ont éclaté, mettant notamment en scène des journalistes de la place. Selon nos informations, l’un d’ent...

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