Intégration régionale en Afrique : l’apport de la zone de libre-échange

Un colloque international de trois jours organisé par l’Institut des relations internationales du Cameroun s’est ouvert hier, 22 novembre, à Yaoundé.

11 mois déjà que le train de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) s’est ébranlé. Dans ses wagons, l’espoir de voir le commerce interafricain, situé actuellement entre 15% et 16%, connaitre un coup d’accélérateur. Surtout que cette perspective offre plein d’opportunités, avec un marché de 1,3 milliard de consommateurs à conquérir. L’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric) se penche sur la question depuis hier, 22 novembre, à travers un colloque international placé sous le thème : « La Zone de libre-échange continentale et la dynamique de l’intégration régionale en Afrique ». Ce banquet scientifique réunit plusieurs experts et universitaires venus de l’Afrique et de l’Europe. La Zlecaf établit un marché unique continental des biens et des services et une libre circulation des opérateurs économiques. Ce projet se heurte malheureusement à des pesanteurs qui pourraient freiner la dynamique enclenchée : conflits armés, terrorisme, criminalité transfrontalière, etc.
A ceci, il faut ajouter les effets de la pandémie du Covid-19 relevés par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Ce dernier constate qu’au cours des dernières années, « on a observé une dérégulation inédite des chaines d’approvisionnement des marchés internationaux. L’Afrique en est la première victime. Il nous faut lutter d’arrache-pied pour assurer l’approvisionnement élémentaire de nos populations parce que nous sommes dépendants de l’extérieur. Si nous avions notre marché, nous échangerions entre nous dans la transparence la plus totale ». De ce point de vue, la Zlecaf revêt une importance capitale. Un instrument qui « n’a, jusqu’ici, re...

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