EIFORCES : les engins explosifs improvisés démystifiés

C’est à la faveur d’un séminaire de cinq jours clôturé vendredi dernier au campus d’Awae, qui aura réuni civils et hommes en tenue de la Cemac.

Leçon terminée pour les 34 participants au séminaire de sensibilisation sur les engins explosifs improvisés, les mines et les restes de guerre. Les participants, originaires du Cameroun et de quatre autres pays de la Cemac, ont reçu leurs parchemins vendredi dernier au campus d’Awae de l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces). C’était lors d’une cérémonie présidée par le directeur général de cette institution, le général André Patrice Bitoté, au nom du PCA, le Mindef, en présence du représentant de l’ambassadeur du Japon, pays ami de l’Asie de l’Est qui a financé cette formation à travers le Pnud ainsi que d’un aéropage de responsables administratifs et militaires. 
Ce séminaire intervient au moment où l’Afrique fait de plus en plus face à l’utilisation de ces engins. Lesquels ont connu leur essor avec la croisade organisée par les Etats-Unis et leurs alliés contre le terrorisme, consécutivement à la tragédie du World Trade Center. Des rebelles et terroristes, acculés par les forces de défense n’hésitent pas à y avoir recours. Et c’est le cas dans la région de l’Extrême-Nord au Cameroun, depuis les premiers assauts de Boko Haram en 2014, a rappelé Emmanuel Viziga, membres de comités de vigilance, participant. C’est pourquoi comme lui, des personnes déployées dans des zones de crise et dans des opérations de paix ont été conviés à cette formation, notamment des membres d’ONG, de la police, de la gendarmerie, de l’administration pénitentiaire et de la douane. Durant cinq jours, la...

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