« Salut » : bourreaux au bout du clavier

Présenté en grande première dimanche dernier au Festival Ecrans noirs, le premier court métrage d’Abdel Karim Tanga parle des prédateurs sexuels qui utilisent les réseaux sociaux pour accomplir leur sale besogne.

Au nom des relations tissées sur internet, de nombreuses jeunes filles deviennent des victimes de prédateurs sexuels de nos jours. Il arrive qu’après des échanges sur la Toile, le pire se produise lorsque les deux parties décident de se rencontrer. C’est le cas de l’héroïne, Myra, du court métrage « Salut », en compétition à la 25e édition du Festival Ecrans noirs. Myra est une jeune étudiante promue à un brillant avenir. Au lendemain de ses examens de fin d’année, elle décide de passer au cap supérieur avec son « amoureux virtuel » avec qui elle échangeait depuis un bon bout. Mais, c'était sans savoir que celui-ci est un pervers et prédateur sexuel qui a l’habitude de séduire les dames sur la Toile pour ensuite les droguer et abuser d’elles en compagnie de sa bande de copains. Soutenus par d’autres victimes de ces trois cybers prédateurs sexuel, les proches de Myra décident de se faire justice. 
L’intrigue de cette fiction est évidemment actuelle. Elle nous rappelle de nombreuses histoires de jeunes filles kidnappées et séquestrées par leurs amis virtuels. La plus récente est celle de Henriette Elono, la Camerounaise de 23 ans dont les images de torture ont fait le tour des réseaux sociaux en juillet dernier.  A travers ce film, l’équipe de production conduite par la jeune Passy Ngah souhaite sensibiliser les mobinautes, les inviter à plus de prudence, surtout en ces temps où la popular...

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