Cybersécurité : les risques évalués

Les responsables des administrations publiques et privées ont pris part jeudi dernier a un atelier organisé par l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication.

L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) est au front contre la cybercriminalité. Dans le cadre de ses activités de sécurisation du cyber espace, l’établissement a organisé le 25 novembre dernier un atelier à Yaoundé sur l’évaluation des risques de cybersécurité des infrastructures critiques nationales. Cet atelier vise un double objectif : d’abord soumettre à la validation des différents acteurs, la cartographie actualisée des risques cybernétiques inhérents aux infrastructures critiques nationales élaborés par l’Antic avec le concours du Commonwealth, et d’autres part, esquisser les stratégies permettant de réduire les risques identifiés. 
En ouvrant les travaux, le Pr. Ebot Ebot Enaw, directeur général de l’Antic a fait savoir qu’avec la progression quasi incontrôlée de l’usage de l’internet, la cybercriminalité constituait un fléau qui n’épargne aucun Etat. Selon lui, 25 981 vulnérabilités ont été détectées dans les systèmes d’information des structures du secteur public et privé à l’issue de leurs audits de sécurité. 
Il a également relevé la prolifération de plusieurs actes cybercriminels au Cameroun. Il s’agit du scamming qui se manifeste par des arnaques réalisées principalement au moyen d’Internet. « Près de 2 000 cas de scamming ont été signalés de 2018 à janvier 2021. De cette date à nos jours 52 cas ont été recensées à l’exemple de ceux observés à Foumban en lien avec le trafic des œuvres d’art », a-t-il expliqué. Il a également relevé d’autres techniques telles que le « Phishing », technique...

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