Made In Cameroon: La bonne voie

Il ne se passe plus un jour sans qu’un Camerounais, même sans le savoir, soit en contact avec un produit fabriqué, transformé ou conditionné dans un coin du triangle national.

Le Made In Cameroon (MIC) est ainsi présent dans notre quotidien désormais. C’est que, de nos jours, une centaine de produits sont labellisés Made in Cameroon. On en trouve dans l’agroalimentaire (farine, cacao, les boissons telles que les jus naturels et les vins, les confiseries), la cosmétique, la mode, la santé, les machines-outils. Tous faits à base de matières premières locales. Il n’est donc plus surprenant, aux côtés de divers prêts à consommer ou prêts à cuire, de voir des appareils comme des couveuses pour sauver des vies de bébés, des égreneuses, moulins, décortiqueuses, etc. facilitant le travail des agriculteurs, entre autres. On a même déjà vu des prototypes de voitures et des dessins de cylindres à moteur améliorés.

Derrière ces productions, des petites et moyennes entreprises (Pme), pour la grande majorité, qui chaque jour sont en quête d’amélioration, de visibilité, de compétitivité, dans un marché pour les produits importés règnent en maître depuis des lustres. Preuve que le concept, lancé il y a quelques années, prend progressivement de l’ampleur. Au point où des boutiques spécialisées dans la vente de divers produits labellisés MIC voient le jour, notamment dans les villes de Yaoundé et Douala. « Il y a 5 ans, il y avait une seule boutique dédiée au MIC au Cameroun. Aujourd’hui, nous en comptons 33 à travers le pays », se réjouit Carine Andela, présidente de l'Association entrepreneurs ingénieux d'Afrique (Asenia). Ceci, sans compter ces commerçants qui ne proposent leurs marchandises qu’en ligne, à travers des plateformes dédiées.

Pour Celestin Tawamba, président du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam),  tout le monde devrait s’implique pour que le concept de MIC devienne une réalité porteuse pour le pays. « Il est véritablement urgent de mettre au cœur de la stratégie le patriotisme économique pour redessiner notre modèle économique, question d’actionner les leviers internes de croissance qui pourraient stimuler l’économie nationale », affirmait-il lors du premier Salon de l’initiative femme tenus à Douala à l’initiative de cette organisation patronale, il y a trois ans.

Mais avant même que le concept ne devienne un slogan, de nombreux Camerounais s’y exerçaient déjà. Et avec de l’expérience, ils ont devenus des modèles, des références dans cette labellisation. C’est le cas...

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