Lutte contre l’extrémisme violent: Le rôle-clé des médias

Une rencontre pour éviter les dérapages et appeler les journalistes à plus de responsabilité. L’Association africaine des formateurs au maintien de la paix (Apsta) a rassemblé les directeurs de publication des médias camerounais, toute presse confondue, jeudi dernier en son siège à Yaoundé. Thème des assises : « Médias et maîtrise de l’information pour la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent. » Le coup d’envoi de cette importante rencontre a été donné par S.E. Félix Mbayu, ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé des relations avec le Commonwealth.

Sur les raisons de la tenue de cet évènement, le commissaire divisionnaire Cécile Oyono, secrétaire exécutif de l’Apsta, explique : « Nous avons appelé les directeurs de publication, sans exclusive, afin de procéder à un échange de bonnes pratiques. Nous ne sommes pas des donneurs de leçons. Nous voulons attirer leur attention sur le rôle qu’ils ont à jouer dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent. C’est dans le traitement et le rendu de l’information que les choses peuvent être dénaturées. Nous sommes là pour leur demander de rendre l’information publique de manière responsable »

Sur ce rôle des médias effectivement, le Pr. Jean-Emmanuel Pondi, internationaliste, vice-recteur de l’université de Yaoundé II-Soa, chargé de l’enseignement professionnel, du développement des TIC est clair : « Les masses médias sont l’interface entre les populations et les décideurs. Ils sont capables d’apaiser une situation, la stabiliser ou la précipiter ver le chaos. »  

Les participants ont apprécié l’initiative de l’Apsta. D’après Albert Patrick Eya, directeur de l’information à Afrique Média, « les informations publiées par certains donnent souvent froid dans le dos. On a l’impression, pour ce qui de la crise sociopolitique du Nord...