Maladies chroniques : l’espoir né de la transplantation d’organes

C’est sans aucun doute l’évènement sanitaire de l’année 2021. La transplantation d’organe réalisée à l’Hôpital général de Yaoundé le 10 novembre dernier. Précisément le remplacement du rein malade de Bertrand Balogog, 34 ans, souffrant d’insuffisance rénale chronique, par celui de son frère cadet Yves, 33 ans. Après cette grande première réussie, les deux frères ont quitté la formation sanitaire le 3 décembre dernier, visiblement bien portants. Ils ont des médicaments à prendre à vie, mais c’est bien peu comparé aux séances de dialyse qu’était obligé de subir le malade depuis l’âge de 23 ans. 
Cette première transplantation est une lueur d’espoir pour les centaines de personnes souffrant d’insuffisance rénale ou de d’autres maladies chroniques. Car elle permet de remplacer des organes vitaux défaillants. Ce qui aide les personnes greffées à retrouver une existence quasi normale. On se souvient d’ailleurs qu’après l’opération, Bertrand Balogog avait indiqué : « Il y a eu beaucoup de changements. Le premier jour après la transplantation, j’ai uriné. Et pas une petite quantité. Environ 11 litres. Ce que je n’arrivais pas à faire à l’époque de la dialyse. Le deuxième jour, on en était à près de 10 litres. Pour quelqu’un qui avait passé 11 ans sans uriner, c’est un grand soulagement. Quatre jours après l’opération, ma fonction rénale est redevenue normale. »
Cette renaissance opérée dans la vie de cet ancien malade est sans aucun doute, le début d’une longue aventure qui va changer la vie de plus d’un Camerounais. Après les reins, les greffes de foie, de cœur ou de poumons pourront se faire. A l’Hôpital général de Yaoundé où la prouesse médicale a été réalisée, des patients et des proches se bousculent pour proposer un rein. Le Pr. Vincent de Paul Djientcheu, directeur général de cette formation sanitaire fait savoir que son équipe et lui « sont en train d’évaluer les dossiers pour la...