CAN sans Covid-19 : le PM prescrit des mesures plus rigoureuses

Le communiqué rendu public à l’issue du Conseil de cabinet du jeudi 30 décembre parvenu à notre Rédaction.


Le Premier ministre, chef du gouvernement, Son Excellence Joseph Dion Ngute, a présidé le jeudi 30 décembre 2021 dès 10 heures à l'auditorium de ses Services, un Conseil de cabinet auquel ont pris part les ministres d'Etat, les ministres, les ministres délégués et les secrétaires d'Etat.
L'ordre du jour comportait les principaux points ci-après :
1.    l'exposé du ministre de la Jeunesse et de l'Education civique sur « l'état d'exécution des programmes mis en œuvre en faveur de la participation des jeunes au développement » ; 
2.    la présentation du ministre des Affaires sociales sur « les initiatives publiques destinées à l'inclusion socio-économique des personnes handicapées » ;
3.    l'exposé du ministre de la Santé publique sur « le bilan annuel de la stratégie de riposte contre la pandémie du Covid-19 au Cameroun et les perspectives ».
Au terme de la communication introductive du chef du gouvernement, le ministre de la Jeunesse et de l'Education civique a fait savoir que les programmes mis en œuvre en faveur de la participation des jeunes au développement s'articulent autour de trois principaux piliers : d'abord l'éducation civique et le volontariat, ensuite l'insertion socio-économique, enfin l'intégration nationale et la participation citoyenne. Dans le cadre de l’éducation civique et du volontariat, l'objectif poursuivi est la structuration de la mentalité citoyenne des jeunes. Ainsi, le Projet d'Education populaire civique et d'Intégration nationale (PEPCIN) a permis, au cours de l'année 2021, de sensibiliser près de 9 000 000 de personnes à la citoyenneté responsable et active. En matière de volontariat, les jeunes disposant de compétences requises sont mobilisés, puis affectés à des activités ou déployés dans des chantiers portant sur l'éducation, la santé, l'aménagement du territoire, la fourniture des services sociaux de base ainsi que tout autre domaine touchant au développement à l'échelle locale. Parallèlement à leurs missions, les capacités desdits jeunes sont améliorées dans la recherche d'emplois, l'entreprenariat et le management des projets productifs. A date, le Programme national de Volontariat a déjà mobilisé 1 028 volontaires de mission et déployé 8 500 personnes dans les chantiers dédiés.
Concernant l'insertion socio-économique des jeunes, elle s'effectue prioritairement à travers le Plan triennal Spécial Jeunes (PTS-Jeunes) décidé par le chef de l'Etat, le 10 février 2016. Le PTS-Jeunes est structuré autour de 434 Centres Multifonctionnels de Promotion des Jeunes et s'appuie sur un important dispositif comprenant notamment l'Observatoire National de la Jeunesse (ONJ), un Fonds National d'Insertion des Jeunes ainsi que de nombreux Programmes d'accompagnement pré et post-financement des projets. Les principaux résultats enregistrés par le PTS-Jeunes portent sur le financement de près de 8 430 projets, l'aménagement et l'équipement de 119 clusters ainsi que de 139 villages pionniers de seconde génération. Au total, 21 903 emplois directs ont été générés dans le cadre de cette initiative. L'on compte au rang des bénéficiaires du PTS-Jeunes, les ex-combattants pris en charge dans les Centres de Désarmement, Démobilisation et Réintégration ainsi que les migrants camerounais qui ont choisi de retourner dans leur pays.
Pour ce qui est de l’intégration nationale et la participation citoyenne, elles s'effectuent dans le cadre de la campagne nationale d'Education civique et d'Intégration nationale (CNECIN) d'une part, et à travers l'accompagnement qui est apporté aux organisations des jeunes, d'autre part.
Prenant la parole à son tour, le ministre des Affaires sociales a d'abord indiqué que l'inclusion socio-économique des personnes handicapées repose sur des leviers tels que la volonté politique affirmée, une vision stratégique conséquente ainsi qu'une offre publique diversifiée en matière de réhabilitation et de rééducation. Il a ensuite été précisé que la sauvegarde des droits de cette catégorie de personnes repose sur un cadre juridique spécifique matérialisé par la loi n°2010/002 du 13 avril 2010 portant protection et promotion des personnes handicapées, ensemble ses textes d'application.
Par ailleurs, le ministre a évoqué les principaux axes de l'action publique destinée à l'insertion socioéconomique des personnes handicapées. Il s'agit notamment d'assurer leur accès à l'éducation, à la formation professionnelle, aux activités culturelles, aux infrastructures, aux transports ainsi qu'à I 'emploi. Il ressort que les initiatives visant à apporter une réponse appropriée à ces différentes problématiques sont effectives. En matière d'éducation par exemple, près de 3 000 élèves handicapés ou ceux nés de parents handicapés bénéficient chaque année de placements scolaires. Dans le même temps, 68 écoles inclusives pilotes ont été créées sur le territoire national, afin d'accueillir les apprenants handicapés. En matière de formation professionnelle, des institutions spécialisées permettent d'initier aux métiers adaptés. Ainsi en est-il du « Réhabilitation Institute for the Blind » de Buea, de l'établissement « Bobine d'Or » de ...

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