Sanctions contre le Mali : l’Algérie propose sa médiation

Dans un communiqué publié cette semaine, le gouvernement d’Alger appelle à la retenue et offre ses services pour une sortie de crise.

Au sujet des sanctions économiques et diplomatiques infligées au Mali par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Alger a exprimé cette semaine, ses inquiétudes « devant les risques graves que porte en elle la panoplie de sanctions massives annoncées le 9 janvier à Accra ». Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères, s’alarme également face aux « contre-mesures prises par le gouvernement de la République du Mali » et appelle « toutes les parties à la retenue et au réengagement dans le dialogue en vue d’éviter à la région, un engrenage de tensions et une exacerbation de la crise ». L’Algérie, qui est un pays du Nord de l’Afrique, partage ses frontières avec le Mali et entretient avec lui, de bonnes relations. Hama Ag Mahmoud, ancien ministre malien, installé en Mauritanie, a confié à un confrère qu’avec les sanctions de la Cédeao, il y aurait un redéploiement du fret malien vers la Guinée et la Mauritanie voisines. Il pense que l’Algérie ne voudra pas marchander son soutien pour le Mali. Elle a exprimé sa « pleine disponibilité » à accompagner Mamady Doumbouya pour relancer le dialogue.
Le communiqué publié par le gouvernement algérien indique qu’il pourrait avoir des conséquences politiques, sécuritaires et économiques dans toute transition longue et plaide pour « un dialogue serein et réaliste avec la Cédéao, en vue de parvenir à un plan de sortie de crise qui tienne compte des exigences internationales et des aspirations légitimes du peuple malien ». Des sources crédibles renseignent que l’Algerie penche pour une approche inclusiv...

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