Salima Rhadia Mukansanga : dame en noir, dame de fer

La Rwandaise est rentrée dans l'histoire de la CAN hier à Yaoundé en devenant la première femme arbitre centrale d'une rencontre en phase finale.

Il a fallu 33 éditions de Coupe d'Afrique des nations, pour que le « commandement » total d'un match soit remis à une femme. La Rwandaise Salima Rhadia Mukansanga, arbitre centrale de Zimbabwe-Guinée hier au stade Omnisports de Yaoundé, a brisé le plafond de verre, avec la manière. 90 minutes de maîtrise dans cette troisième journée de la poule B, et cette opposition à grand enjeu, synonyme de grande tension. Dans un calme serein et avec une fermeté à toute épreuve, Madame l'arbitre a mis d’accord les 22 acteurs sur le terrain, mais aussi le public en dehors de la pelouse. D'un bout à l'autre de la rencontre, elle apaise les esprits quand la nécessité s'impose, et se montre autoritaire quand il le faut. Salima Mukansanga n'a pas froid aux yeux quand à la 32e min, elle flanque du jaune au Guinéen Ibrahima Cissé, après un tacle trop appuyé sur son vis-à-vis zimbabwéen. A la 57e min, le gardien des Warriors, Talbert Shumba, voit jaune lui aussi, et se fait remonter les bretelles pour avoir pris trop de temps pour dégager la balle et relancer le jeu. 
Recadrer et rassembler : Madame Mukansanga sait s'appliquer. Celle qui est officiellement reconnue par la CAF en 2012 dans cette responsabilité d'arbitre ne cesse d'asseoir sa réputation. Son don pour diriger les matchs de football la met en lumière sur le continent e...

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