CAN 2017: jusqu’au bout du suspense !
- Par YEM Henry KISEH Communication Centre Head Cameroon Embassy-Belgium
- 17 janv. 2017 09:42
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Un match de football n’est jamais gagné à l’avance, dit un adage bien connu. Dans la même veine, on pourrait ajouter que le score final d’une rencontre n’est jamais acquis avant le coup de sifflet final. Depuis le démarrage de la Coupe d’Afrique des nations Gabon 2017, les rencontres s’enchaînent, avec leur lot de surprises, bonnes ou mauvaises. Mais quelques constantes semblent se dégager à l’issue des matchs disputés jusqu’ici. Au terme des deux premières journées, on peut observer d’abord que les « grosses équipes » annoncées n’ont pas encore réussi à s’imposer face aux adversaires moins cotés au box-office. Outsider logique, le pays organisateur, s’est fait accrocher d’entrée. Longtemps leader africain au classement Fifa, l’Algérie qui semble rêver encore de son parcours élogieux à la coupe du monde de 2014, a puisé dans ses tripes et son orgueil blessé pour arracher un nul inespéré face aux « guerriers » zimbabwéens » que personne n’avait vu venir. Seule l’équipe du Sénégal fait quelque peu exception après sa victoire convaincante sur la Tunisie. En attendant les résultats des matchs de la troisième journée, on peut tout aussi constater, dans la même veine, que les scores sont très serrés. Trois des quatre matchs disputés samedi et dimanche ont débouché sur un nul. Ce qui traduit non seulement l’âpreté des oppositions, mais aussi la réduction du fossé entre les différentes équipes. La preuve est ainsi donné qu’elles ne se retrouvent pas en phase finale par hasard. Le rapprochement du niveau entre les sélections présentes peut s’observer également à travers leur prestation sur le terrain et surtout le déploiement tactique pour mieux contrer l’adversaire. On ne s’étonnera pas qu’à ce jeu du chat et de la souris, personne n’accepte d’être le dindon de la farce. Alors, malheur au vaincu ! On se battra donc, avec becs et ongles, jusqu’au coup de sifflet final. Moins instinctif, le joueur africain devient plus calculateur !
La combativité et la rage de vaincre se sont souvent soldées par une égalisation au forceps, surtout dans le dernier quart d’heure du match...
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