Nord-Ouest et Sud-Ouest : il faut sauver l’école

Au 8e jour du second trimestre, élèves et étudiants attendent toujours de reprendre les classes.

La seconde phase des travaux du Comité interministériel ad hoc chargé d’examiner et de proposer des solutions aux préoccupations soulevées par les syndicats d’enseignants anglophones s’est achevée tard dans la nuit de vendredi à samedi avec l’examen de 20 points, contre 11 qui figuraient préalablement au rang des revendications. Le gouvernement avait alors accepté d’élargir le champ des discussions à d’autres points présentés par les syndicats d’enseignants anglophones. Avant l’ouverture des travaux de jeudi dernier, une vingtaine de personnes, interpelées au cours des événements violents du 8 décembre 2016 à Bamenda avaient recouvré la liberté. Des signes qui laissaient présager d’une décrispation de l’atmosphère pour la suite des discussions entre le gouvernement et les syndicats. Un premier indice avait été observé lors des travaux du Comité interministériel ad hoc de la semaine dernière présidé par le Pr. Ghogomu Paul Mingo, par ailleurs, directeur de Cabinet du Premier ministre, chef du gouvernement.
L’autre signe de décrispation attendu par les parents et élèves était la reprise des classes hier lundi, huit jours après la rentrée du second trimestre. Il n’en a malheureusement rien été dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où écoles, lycées, collèges et amphithéâtres continuent d’afficher portes closes, au grand désespoir de ces milliers d’élèves...

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