Agip, Douala : découvert « polygame » après un accident

L’exploitation par des passants du téléphone d’une victime de collision, dont on souhaitait alerter les proches, a débouché sur des problèmes inattendus.

Au guidon de sa moto, Jean-Bernard T., 51 ans, ingénieur de génie civil habitant Ndogbong, a fait un accident samedi dernier au lieudit Carrefour Agip, percutant un passant qui traversait la chaussée avec sa brouette. Après le choc, l’engin a glissé sur plusieurs dizaines de mètres, avec la jambe droite du conducteur bloquée en dessous. Premier diagnostic, de multiples fractures et une sérieuse hémorragie, et des blessures au front. Jean-Bernard crie. Des passants le déposent sur le trottoir. L’un d’eux lui demande son téléphone, et qui appeler. « Appelez n’importe qui ! », hurle l’accidenté, torturé par la douleur.
Le passant fait défiler les contacts, et avise un « Ma femme ». Il lance l’appel. Une dame à l’autre bout du fil. Elle est informée de l’accident, s’en émeut et dit qu’elle arrive. Ce passant s’en va, mais un autre estime qu’il faut multiplier les possibilités de secours. Le téléphone est repris et refouillé. Un contact retient son attention : « Mon goût ». Autre appel, autre émoi, autre promesse d’arrivée immédiate. Les deux femmes vont se retrouver, mêlées à la foule, et il n’y aura pas de problème particulier. Il est question de trouver un taxi pour l’hôpital.
Sur ces entrefaites arrive un étudiant qui reconnaît l’accidenté. Etonné et choqué, il lui demande : « La mère est au courant ? ». Là, le quinquagénaire se met à pleurer. Un badaud répond à sa place : « Ses deux femmes sont arrivées ». L’étudiant regarde de qui il s’agit et dit que l’épouse n’est pas là. Il prend le téléphone à son tour et fouille, à la recherche d’un nom… Le numéro de l’épouse est enregistré « Clarisse &raq...

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