Hôpitaux : les blessés se rétablissent progressivement

A Yaoundé, les hôpitaux ont assuré les premiers soins des personnes bousculées avant le coup d’envoi du match Cameroun-Comores lundi dernier.

L’hôpital de district d’Olembe Djoungolo à Messassi est désormais célèbre. Malgré lui. Lundi, cette formation sanitaire était la première à accueillir les blessés, suite à la bousculade survenue à l’entrée sud du stade Olembe de Yaoundé. « Hier soir, nous avons reçu des blessés du stade et huit personnes décédées. Des 16 blessés, nous avons eu quatre cas plus ou moins graves. Nous les avons envoyés dans d’autres hôpitaux, notamment l’Hôpital central et le Centre des urgences de Yaoundé. Pour les 12 autres, nous avons pu lever les urgences avant de les transférer », explique le Pr. André Omgbwa Eballe, directeur de l’hôpital. Mardi, l’ambiance était plus calme.
A l’Hôpital central de Yaoundé, les blessés arrivés la nuit sont déjà pris en charge dans un pavillon aménagé pour eux. Ce mardi à 12h, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, s’est rendu au chevet de chacun d’entre eux. Pour s’enquérir de leur état et des circonstances du drame. La bousculade a été brusque pour chacun d’eux et tout est allé très vite. Le directeur de l’hôpital, le Pr. Pierre-Joseph Fouda, indique que sa formation sanitaire a reçu au total 14 personnes. « Nous sommes arrivés ici depuis 19h et sommes partis ce mardi à 6h du matin. Vu le chiffre annoncé, nous avons pensé qu’il devait y avoir un afflux de blessés. Finalement, nous en avons reçu sept et tous se portent mieux par rapport à leur état à l’arrivée. Malheureusement, nous avons aussi reçu sept corps de personnes décédées au stade », détaille-t-il.
Au Centre des urgences de Yaound&eacut...

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