Réseaux sociaux : le débrief’ virtuel

Sur Twitter, Facebook ou Tik Tok, les supporters se livrent un match sans merci. Autant, sinon plus que dans les stades, la compétition est particulièrement animée sur la Toile.

Il y a des compétitions. Et puis, il y a la Coupe d’Afrique de nations (CAN) organisée par le Cameroun. Il y a les matches dans les stades. Mais il y a les matches encore plus animés sur les réseaux sociaux. Par milliers, les supporters surgissent. Affichent leur flamme. Osent des opinions hasardeuses. Au risque de se faire lyncher. La CAN sur les réseaux sociaux ne connaît pas d’arbitre. Ni de mi-temps. Encore moins de sifflet final. Si ce n’est des disputes qui en appellent d’autres.
Illustration parfaite depuis le début de la compétition. Les plaintes de toutes sortes sont proférées par des équipes souvent malheureuses lors des rencontres. Notamment à l’encontre du pays organisateur. Circonstance aggravante pour le Cameroun : il gravit les paliers de la compétition, sans grosse difficulté. Sur Twitter, les Camerounais brillent par un patriotisme hors-pair. S’accordant pour se liguer contre les vents contraires à leurs soutiens. Et même à faire payer le prix à ceux qu’ils appellent les « traitres ». L’équipe de Côte d’ivoire en sait quelque chose. L’amour quasi charnel entre Camerounais et Ivoiriens en phase de poule pour soutenir les Comores s’est rapidement transformé en furie. Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont changé de camp de manière spectaculaire. En représailles, les Camerounais ont offert leur soutien aux Pharaons d’Egypte. Occasion pour les internautes de se baptiser de nouveaux noms. Fouillant souvent jusque dans l’histoire d’Egypte, sans oublier l’apprentissage assidu de l’hymne de ce pays.
Elément nouveau cette année, ce sont aussi les espaces de discussions. Pendant et a...

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