Instabilité : au départ, une crise sécuritaire

Depuis le départ de Blaise Compaoré en octobre 2014, le Burkina Faso est confronté au terrorisme et à une fragilité institutionnelle.

Le renversement le 24 janvier dernier, par l’armée, de Roch Marc Christian Kaboré, président réélu en 2020 pour un second quinquennat à la tête du pays est venu mettre en relief le caractère fragile des institutions au Burkina Faso. Depuis l’insurrection populaire qui a emporté Blaise Compaoré le 31 octobre 2014, le pays des hommes intègres reste confronté à une multitude de crises qui mettent à mal sa stabilité. Michel Kafando et le lieutenant-colonel Isaac Zida, respectivement président et Premier ministre de transition sont évincés du 16 septembre 2015 au 23 septembre 2015 par un coup d’Etat militaire. Ce putsch mené par le général Gilbert  Diendéré avait pour objectif de mettre fin au gouvernement de transition mis en place après la chute de l'ancien président burkinabè Blaise Compaoré. Mais, il échouera face à la mobilisation populaire et aux nombreuses condamnations de la communauté internationale appelant à un retour des organes de transition.
Alors que l’on croyait la tempête dans le rétroviseur avec l’élection, en décembre 2015, de Roch Marc Christian Kaboré comme président, le Burkina Faso va connaitre une crise sécuritaire en devenant une cible d’attaques terroristes. Le nouveau régime va ainsi essuyer une série de revers face aux jihadistes, sans pouvoir apporter la réplique conséquente pour rassurer ses populations. Face à la puissance de feu d’Al-Qaïda et de l’Etat islamique, l’armée burkinabè va de défaite en défaite. Réélu en 2020 sur la promesse de faire de la lutte contre le jihadisme sa priorité, M. Kaboré peine à enrayer la menace qui prend de l’ampleur et continue de faire des dégâts. Devant l’avancée des terroristes et le nombre sans cesse croissant des victimes, ...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie