Insertion socio-économique : foison d’opportunités

La vie professionnelle peut démarrer par plusieurs bouts. D’abord, la Fonction publique qui ne peut absorber qu’un nombre limité de personnes. Puis, les entreprises relevant du privé qui, elles non plus, ne peuvent pas prendre tout le reste. Enfin, la promotion de l’auto-emploi. Une voie recommandée aux jeunes souhaitant s’insérer dans la vie active. Le gouvernement a ainsi mis en œuvre plusieurs programmes. L’Observatoire national de la jeunesse (ONJ), placé sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), organise la rencontre entre les demandes des jeunes et les offres proposées par les programmes gouvernementaux.

Plan triennal spécial-Jeunes. Lancé en 2017 sur instructions du président de la République, ce programme doté d’une enveloppe de 102 milliards de F vise à soutenir des projets à destination des jeunes. Pour en bénéficier, il faut déjà s’inscrire sur la plateforme de l’ONJ et déposer son dossier au niveau des centres multifonctionnels de promotion des jeunes dans les arrondissements. Après examen, le jeune reçoit un verdict sur son projet, ainsi qu’un accompagnement et/ou des subventions.

Pajer-U. Créé en 2007, le Programme d’appui à la jeunesse rurale et urbaine (Pajer-U) offre un encadrement technique et financier à destination des jeunes de 15 à 35 ans non scolarisés, déscolarisés, diplômés ou non. Il vise à transformer ses bénéficiaires en petites entrepreneurs.

Pifmas. Egalement à destination des jeunes, le Projet d’insertion socio-économique des jeunes par la création des micro-entreprises de fabrication du matériel sportif (Pifmas). Cette fois, il a pour objectif général d’assurer l’insertion socio-économique des jeunes des villes et bidonvilles du Cameroun dans un domaine précis : le sport.

Piaasi : Structure rattachée au ministère de l’Emploi et de la Formation professi...