Mixed Martial Arts : retour au pays pour Francis Ngannou

Après avoir conservé pour la deuxième fois consécutive son titre de champion du monde en Mixed Martial Arts (MMA), UFC, le 22 janvier dernier à Los Angeles, Francis Ngannou est revenu au Cameroun jeudi dernier.

Dès le lendemain, il était face à la presse dans le cadre d’une campagne initiée par l’entreprise de téléphonie mobile, MTN, à travers « La ligue des imbattables », en présence de son directeur général, Stephen Blewett et de son directeur marketing, Riad Mezi. Un concept auquel Francis Ngannou s’identifie au regard de sa vie et de son parcours.

Pour lui, il est question de refuser de rester au sol. Si on tombe 10 fois, on doit se relever 11 fois parce qu’il faut affronter les difficultés de la vie. Dans cet entretien, le champion du monde revient notamment sur son dernier combat épique, sur son rêve d’embrasser la boxe anglaise et sa part dans la contribution au développement de la pratique du MMA dans son pays.

Pouvez-vous revenir sur votre dernier combat gagné le 22 janvier face à Cyril Gane, conservant ainsi la ceinture de champion du monde UFC en MMA ?
J’aurais pu perdre ce combat, surtout en voyant les deux premiers rounds. Au premier round, j’ai su que ce serait une longue soirée. Au second round, j’ai cru que je perdais. Puis, j’ai pensé à la raison pour laquelle je combats. A savoir, mon ambition, mon rêve, ma détermination, le fait de ne jamais reculer devant une épreuve même quand les pronostics disent que tout est perdu.

Au troisième round, j’ai oublié mes problèmes. Je n’ai plus pensé aux ligaments déchirés au niveau du genou le 28 décembre dernier pendant mon entraînement, et qui me faisaient paniquer. Je suis allé au charbon. Je pensais aux Camerounais, qui m’avaient défendu dans les réseaux sociaux. Je voudrais les remercier pour leur soutien inconditionnel.

Faut-il toujours être prêt physiquement pour gagner un combat ?
Pas du tout. Le combat semble être physique, mais il est plus psychologique. Quand on est prêt psychologiquement, c’est difficile d’être battu. Et on peut être plus prêt physiquement et ne pas l’être psychologiquement. Là, on n’est vraiment pas prêt. J’ai vécu cette expérience en 2018 quand j’ai perdu le combat face à Derrick Lewis. Ce fut l’un de mes pires combats. Pourtant, j’étais plus en forme que jamais.

On ne vous voit pas souvent lutter lors de vos combats. Comment comprendre cela ?
J’ai préparé mon dernier combat comme tous les autres Ça fait quelque temps que je m’applique beaucoup à la lutte, mais mes derniers combats n’ont pas duré. Je n’ai donc pas eu l’occasion d’exprimer ce que je sais faire en lutte. En réalité, sur les 16 victoires, celle qui a le plus duré a fait huit minutes.  

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