Le processus de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) est en marche. La Première ministre britannique, Theresa May, l’a confirmé avant-hier en dévoilant le plan de sortie de son pays du marché unique européen près de sept mois après le vote historique en faveur du Brexit. Non seulement la sortie britannique de la zone communautaire est acquise notamment à travers son retrait de la Cour de justice de l’UE et de l’Union douanière, mais également le déclenchement de la procédure de divorce, tant attendue, sera amorcé d’ici à la fin du mois de mars.
Pour autant, la suite du retrait se fait selon l’agenda britannique et surtout pas comme l’auraient souhaité certains partenaires européens. Ce n’est donc pas un hasard si des négociations qui pourraient durer deux ans sont annoncées avec les dirigeants européens. Cette approche privilégie une sortie de l’UE par étapes pour éviter un changement trop brutal et déstabilisant. D’un autre côté, le Brexit facilite la signature d’un accord de libre-échange global, audacieux et ambitieux qui tient compte de la réalité selon laquelle 44 % des exportations britanniques ont été acheminées vers le continent européen en 2015. Le Brexit a donc vocation à accroître les marges de manœuvre de l’économie britannique pour lui permettre de négocier des traités de libre-échange avec les pays du Commonwealth, les grandes pui...
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