Douala : les « nangas » persistent

Ils pratiquent une sorte de mendicité agressive çà et là dans la ville.

En général vous ne les voyez pas arriver. C’est le cas de ce passager descendu d’un taxi hier, 15 février, peu après la cathédrale de Bonadibong. Pendant qu’il récupérait sa différence, le jeune homme, déjà hors du taxi, s’est retrouvé encerclé par deux individus à la mine patibulaire, lesquels le pressaient d’une demande d’argent. Dans la foulée, l’un d’eux s’est mis à loucher vers le sac à main de la passagère assise à l’avant. Il n’était pas encore 8h30.
Le client à terre ne s’est pas laissé faire et serrant ses biens, il a traversé la chaussée en direction de l’institut Saint-Jérôme. Les deux « nangas » ont repris leurs divagations d’un taxi arrêté à l’autre. Le taximan dira aux passagers restants que la pratique de ce duo (tenter de soutirer quelque argent aux passants) devenait régulière à cet endroit, sorte de mini point de ramassage pour Bonanjo – voire Bonapriso. Les individus d’hier ne sont pas seuls à s’y activer, mais le modus operandi veut qu’ils soient généralement deux (ce qui permet d’intimide...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie