Lutte contre les mutilations génitales féminines : la Commission des droits de l’Homme s’engage

Dans une déclaration publiée le 5 février dernier, l’instance invite les acteurs institutionnels à explorer et renforcer le rôle des hommes et des communautés locales dans la prévention de ce fléau.

Au lendemain de la célébration de la 15e Journée internationale de la tolérance zéro contre les mutilations génitales féminines, la Commission des droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) a formulé un certain nombre de recommandations, à l’endroit des acteurs étatiques et particuliers intervenant en faveur de la lutte contre ce fléau social. Dans une déclaration publiée le 5 février dernier, l’instance, invite les hommes à collaborer avec les femmes et filles pour lutter contre les mutilations génitales. La Commission exhorte les autres acteurs à renforcer le rôle des hommes et des communautés dans la prévention et la lutte contre ces pratiques. Pour elle, « les chefs traditionnels et religieux, parents et familles, communautés associés aux professionnels de médias, doivent contribuer à l’élimination des stéréotypes qui légitiment encore les mutilations génitales féminines. » Toutes ces personnes doivent aussi s’investir dans la sensibilisation sur les recours et protections auxquels les victimes ont accès.
Par ailleurs, après avoir salué les efforts que fournissent les agences du Système des Nations unies que sont l’Organisation des Nations unies pour la population et le Fonds des Nations unies pour l’enfance, la CDHC invite le gouvernement à soutenir les organisations de la société civile « engagées dans l’éradication de cette pratique culturelle néfaste ». Dans cette perspective, la Commission exhorte les pouvoirs publics à accélérer le processus d’adoption ...

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