Transformation de l’agriculture : l’import substitution sera de mise

Le ministre Gabriel Mbairobe l’a annoncé hier à Yaoundé à l’ouverture de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés.

Le ministre de l’Agriculture et du Développent rural (Minader), Gabriel Mbairobe a présidé hier, 22 février à Yaoundé, l’ouverture de la conférence annuelle des responsables des services centraux et déconcentrés de son département ministériel. Ces assises qui s’étalent sur deux jours ont pour thème : « Appropriation des réformes et régionalisation de la mise en œuvre de la Stratégie de développement du secteur rural/Plan national d’investissement agricoles ». Occasion, comme l’a indiqué le Minader, de faire un bilan de l’année écoulée et de se projeter dans la nouvelle. 
Pour ce qui est de 2022, les défis sont nombreux dans le secteur agricole. L’opérationnalisation de la politique de l’import-substitution est un impératif. A cet effet, il sera question d’accélérer la mise en place des unités de transformation de certains produits en farine. Notamment la banane-plantain, le manioc et autres tubercules. Gabriel Mbairobe a demandé aux responsables du Projet d’investissement des marchés agricoles (Pidma) et du Projet de développement des chaînes de valeurs agricoles (PD-CVA) d’accélérer la finalisation des installations d’unités de transformation. Autre pari à gagner cette année, l’augmentation de la production de riz. Il s’agira de se concentrer sur le riz pluvial afin d’assurer la sécurité alimentaire et à long terme réduire les importations. La finalisation de la mise en œuvre de la loi sur l’interprofession du cacao, coton et palmier à huile sera également d’activité. Malgré les crises sociopolitiques dans certaines régions, le Minader rassure : « L’agriculture reste debout ». Ceci se ressent par les actions menées l’année de...

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