Cunégonde Idjolom Ongolo : «Il faut s’armer de courage et de patience»

Topographe et cadre d’appui à la Division d’appui aux études techniques du ministère des Travaux publics.

 

Qu’est-ce qui vous a motivée dans le choix du métier de topographe/géomètre, considéré comme la chasse gardée des hommes ?

Mon choix a été en partie motivé par les expériences que les membres de ma famille et mes connaissances ont eues avec des structures légales en matière foncière et des particuliers véreux. C’est une lecture profane de penser que c’est un métier pour hommes. Car les épreuves au concours d’admission sont ouvertes à tous les Camerounais, sans distinction de sexe, d’appartenance sociale et ethnique.

Pourquoi les Camerounaises ne s’intéressent-elles pas assez à la profession de topographe/géomètre ?

C’est un constat. Mais, il faut noter qu’il y a beaucoup de femmes qui font des études scientifiques au Cameroun. Seulement, au vu des spécificités liées à la formation; le coût de formation; l’acquisition du matériel technique et professionnel; les stages d’imprégnation qui t’amènent partout, en zone rurale comme en zone urbaine, on peut penser que tout ceci pourrait constituer des facteurs limitants pour tout le monde et surtout pour les femmes, dont la physiologie et la vie conjugale les défavoriseraient.

Qu’est-ce qu’il faut pour réussir dans cette profession ?

Il faut du mérite. Mériter le métier et le statut d’ingénieur de topographie et cadastre. Il faut s’armer de beaucoup de courage et de patience. Il faut disposer du matériel technique adéquat, surtout être intègre vis-à-vis de l’Etat et de l’usager. Notamment, la maîtrise des textes en vigueur en matière foncière et cadastrale; établir une franche collaboration avec la hiérarchie, les coll&eg...

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