Le flou et l’instabilité politiques à Haïti sont devenus une situation d’une banalité affligeante. En effet, après plus de 200 ans d’indépendance, l’histoire politique en Haïti est jalonnée par une instabilité chronique. L’héritage de la politique conflictuelle s’y transmettrait de pouvoir en pouvoir, tel un patrimoine génétique. Au fil des années, le ballet des personnalités qui arrivent et partent interpelle. Difficile de dessiner une perspective d’action et d’impulser un véritable projet de société. Chaque régime charrie son lot de malversations et sa mauvaise gouvernance. Et au bout, il y a toujours des soulèvements populaires. A croire que personne n’est assez « propre », assez crédible pour diriger Haïti.
Pourtant après de longs mois de vide à la tête du pays, une élection présidentielle a pu se tenir au cours de laquelle Jovenel Moïse a finalement été désigné vainqueur. Alors qu’on croyait enfin pouvoir relancer la machine, le président élu est déjà sur la sellette. Des soupçons de blanchiment d’argent planent en effet sur Jovenel Moïse. Il doit pourtant prêter serment le 8 février prochain. Mais des parlementaires de l’opposition exigent que lumière soit faite sur l’enquête ouverte par la justice sur son passé d’homme d’...
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