Sécurité dans les aéroports: des exercices de simulation à Nsimalen

La séance initiée par l’autorité aéronautique s’est déroulée en présence du ministre délégué au ministère des Transports, Mefiro Oumarou jeudi dernier à Nsimalen.

Un scénario digne des films hollywoodiens. L’Autorité aéronautique a simulé à travers un exercice de table dans la salle d’embarquement, une attaque terroriste jeudi dernier à l’Aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Sous le contrôle du ministre délégué auprès du ministre des Transports, Mefiro Oumarou et du directeur général de l’Autorité aéronautique, Paule Avomo Assoumou Koki, l’exercice partiel baptisé Iroko 3 a consisté au test de capacité de réaction de différentes interventions. Ceci dans le cadre de la mise en œuvre du plan de gestion de crise dudit aéroport. « C’est l’occasion idoine de rappeler l’exigence de l’Organisation de l’aviation civile internationale qui prescrit aux Etats de tester régulièrement de tels plans pour s’assurer de leur efficacité », a expliqué Paule Avomo Assoumou Koki.
Sur le théâtre des opérations autour des tables, la gestion d’un coup de fil anonyme indiquant la présence d’explosifs à l’aérogare du fret. Une situation de crise entremêlée de différentes négociations pour éviter l’activation des explosifs dissimulés. Pour mener à bien cette crise, trois organes que sont : le commandement exécutif de crise (CEC), le commandement opérationnel de crise (COC), et les Unités d’intervention (UI) ont assuré la coordination de l’attaque. Grâce à l’interaction coordonnée de ces organes, le pire est évité malgré la mort de trois personnes. « J’ai apprécié le niveau d’expertise de la structure en matière de gestion de crise d’urgence dans nos aéroports. Nous avons l’habitude de vivre ce genre d’expérience par ailleurs, mais elle n’a jamais été d’une aussi grande...