Conflit armé en Europe de l’Est : le Cameroun pour une solution négociée

Le gouvernement appelle en outre à l’ouverture des négociations afin de mettre un terme à la guerre en cours par la voie pacifique.

Depuis sept jours, la géopolitique mondiale est marquée par le conflit armé qui oppose la Russie à l’Ukraine, deux Etats de l’Europe de l’Est. Un conflit armé, dont les conséquences sur les plans économique et humain devraient toucher l’ensemble des pays du monde. On peut donc comprendre que face à cette situation qui menace la paix et la sécurité internationales, le Cameroun, par la voix du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi a, dans un communiqué rendu public lundi dernier, appelé à « l’arrêt des hostilités et à l’ouverture des négociations entre les parties, dans l’optique d’une recherche de solutions concertées ». Un arrêt des hostilités qui devrait favoriser le retour à une situation normale et préserver les intérêts des Etats engagés dans ce conflit, et même ceux qui pâtissent des conséquences néfastes de la confrontation militaire entre les deux Etats voisins.
C’est dans cette volonté de recherche d’une solution négociée à cette crise que le ministre des Relations extérieures a, au nom du gouvernement, reçu lundi dernier, une délégation de chefs de missions diplomatiques accrédités au Cameroun pour échanger sur le sujet et indiquer la position de notre pays. Dans cette délégation, l’on notait la présence des ambassadeurs et haut-commissaire de six des sept pays les plus industrialisés du monde, G7, à savoir les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, la France, l’Italie et l’Allemagne. Présence également remarquée de l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Uni...

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