Insécurité alimentaire à l’Extrême-Nord : on développe des stratégies de riposte

Le gouvernement met en branle des mécanismes pour renforcer la production des spéculations les plus consommées dans cette région.

Selon Jean-Paul Hiregued, chef du service régional du développement de l’agriculture à l’Extrême-Nord, le sorgho, le riz et le niébé sont les produits alimentaires les plus consommées dans cette région. Des spéculations qui malheureusement connaissent une flambée des prix ces derniers mois dans les marchés. Cette tension se justifie par la traditionnelle période de soudure, mais également par la pandémie du coronavirus qui alourdit le processus d’importation des intrants agricoles. Pour chercher les voies et moyens de redonner un coup de fouet à la production de ces trois produits de base que le gouvernement camerounais, à travers le Programme alimentaire mondial (PAM) et le ministère de l’Agriculture et du Développement ruiral (Minader) ont commandé une étude sur la cartographie des acteurs impliqués dans la chaîne de valeur de ces trois filières. C’est ainsi que le 28 février dernier, l’ONG internationale « People Power Inclusive » à qui cette mission avait été confiée a rendu sa copie. 
De cette rencontre qui a mobilisé la quasi-totalité de la chaîne de production du sorgho, du riz et du niébé, précisément les semenciers, les producteurs...

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