Lutte contre la vie chère : la répression se poursuit

Le délégué régional du Commerce pour le centre a effectué, vendredi dernier, une descente sur le terrain.

Plus de 500 sacs de ciment scellés dans un magasin de fortune au quartier Nkolabong 165 cartons d’huiles végétales au marché Mvog-Mbi, 24 seaux de beurre de cinq litres, etc. Tels sont, entre autres, les produits saisis par le délégué régional du Commerce pour le Centre, Alain Romuald Nama, le 4 mars dernier, dans le cadre des opérations de lutte contre la vie chère. Entre conseils et sensibilisation, le délégué régional n’y est pas allé de main morte pour ramener de l’ordre dans les marchés de Yaoundé. Cette descente intervient à la suite de celle du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, il y a quelques jours. « Il nous a instruits de poursuivre les opérations de contrôle dans les marchés, concernant particulièrement les produits de première nécessité », a expliqué Alain Romuald Nama. 
Sur le terrain justement, le constat est clair : les consommateurs subissent une forte pression de la part des commerçants. En effet, un coup d’oeil dans la base des données de l’ordinateur d’une supérette au marché Etoudi a permis de se rendre compte qu’il y a en fait deux prix pour une même denrée : le prix du contrôleur, et le prix au consommateur. Par exemple, pour un sac de riz de 25kg dont le prix homologué est de 9 250 F, le consommateur final paye à 9 500 F. Celui de 50kg, vendu normalement à 16 500 F est cédé à 19 000 F aux clients. 
Sur ce même marché, pour faire ses courses du mois, Maimounatou Daril a déboursé les 20 000 F habituels que le vendeur lui prend chaque mois pour un sac de riz de 50kg. Seulement, cette fois, l’opération se passe sous le regard du délégué régional du Mincommerce. Séance tenante, Alain Romuald Nama intime l&rsq...

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