Cancers du col de l’utérus et du sein : les dames de la Sopecam sensibilisées

Le Pr. Paul Ndom, oncologue, les a entretenues sur le sujet hier pendant une causerie éducative organisée par le directeur général dans le cadre de la JIF.

« La prévention est plus importante que tout. Elle coûte moins cher que la guérison. » Dixit le Pr. Paul Ndom, oncologue et président de l’Ong Solidarité chimiothérapie (Sochimio). Le temps d’une causerie éducative hier au siège de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam) à Yaoundé dans le cadre de la JIF, le spécialiste a entretenu les dames sur l’importance du dépistage et du diagnostic précoces des cancers du col de l’utérus et du sein. Deux maladies considérées comme des pathologies de santé publique au Cameroun. En effet, les chiffres autour du cancer du sein démontrent qu’il touche actuellement plus de 4000 personnes.
Sans tabou et ni langue de bois, les dames ont posé des questions sur les deux types de cancers. Jouant à la fois le rôle de médecin et de psychologue, le Pr. Paul Ndom s’est soumis bien volontiers au jeu de questions-réponses. « On peut guérir de ce type de cancer. A condition de se faire dépister tôt. Il existe trois moyens de dépistage du sein : l’auto-examen mensuel qui consiste à se palper soi-même les seins. L’examen annuel chez le médecin traitant et la mammographie tous les deux ans dès 45 ans ou 50 ans », explique le spécialiste.
En ce qui concerne le cancer du col de l’utérus, il existe deux types de prévention : primaire (la vaccination pour les jeunes femmes n’ayant aucune activité sexuelle) et secondaire (dépistage). Pour ce qui est de la prévention pour ce type de cancer, l’Oms exhorte trois tests de dépistage par an pour des femmes âgées entre 25 et 65 ans. Sans oublier la prévention au tabagisme actif et...

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