Caille : l’élevage prend des ailes

La production et la demande de ce petit oiseau migrateur de la famille des perdicinae s’intensifient progressivement à travers le pays.

La coturniculture (élevage de cailles) est encore embryonnaire au Cameroun. Toutefois, l’on observe une envie grandissante d’une nouvelle famille de fermiers dans cette filière. Les éleveurs se recrutent en grande partie dans les régions du Centre et du Littoral. Les autres zones de production, non moins négligeables, se trouvent dans les régions de l’Ouest, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, du Sud et de l’Est. Dans la partie septentrionale du Cameroun, seule la région de l’Adamaoua, notamment la ville de Ngaoundéré regroupe quelques éleveurs. A Yaoundé par exemple, de petits éleveurs trouvent déjà leur compte. Les clients à leur tour, suivent le mouvement petit à petit et trouvent satisfaction après consommation de cette petite volaille et de ses œufs. 
Au Cameroun, deux principales variétés sont élevés : la caille du Japon et la caille du Jumbo. On peut s’en approvisionner dans être les supermarchés et autres grandes surfaces. La petite communauté d’éleveurs fait également des livraisons à domicile, sur commande. 
Mais il faut déjà savoir comment démarrer son élevage. « Avec 100.000 F, l’on peut très bien commencer une exploitation et bien gagner sa vie », témoigne Eric Messi, coturniculteur. En ce qui concerne les poussins, le ravitaillement s’effectue auprès des éleveurs. « Pour un coturniculteur qui démarre son exploitation avec 260 cailles, dont 200 femelles pour 60 mâles, il pourra collecter quotidiennement à la première année, 160 œufs en moyenne », précise Eric Messi. Ainsi, il se trouvera potentiellement avec 4800 œufs par mois, ajoute-t-il. S’il parvient à trouver la bonne clientèle à 60 F l’œuf, poursuit-il, son chiffre d’affaire mensuel serait de 288 000 F. 
Mais, tout n’est pas rose dans cette filière. L’absence d’informatio...

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