Bois légal : les opérateurs édifiés

Garantir la traçabilité et la légalité du bois camerounais. Voilà la préoccupation qui a motivé la mise sur pied du nouveau Système informatique de gestion de l’information forestière (Sigif II). La plateforme était au centre d’une rencontre tenue à Douala le 17 mars dernier, entre le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo, et des opérateurs de la filière bois. Objectifs de la rencontre : communiquer de façon officielle sur les étapes parcourues dans le cadre de la mise en œuvre du Sigif II ; échanger avec les utilisateurs de l’application ; et apporter des clarifications dans la perspective de l’optimisation dudit système et de ses impacts. D’emblée, il sera expliqué que le Sigif II, lancé le 1er avril 2021 à Yaoundé, vise la dématérialisation des procédures relatives à la gestion des forêts, mais aussi la production de toutes les informations nécessaires au respect des bonnes pratiques en la matière. Des pratiques qu’il importe de répandre à Douala, « centre de l’activité forestière au Cameroun », selon l’expression d’un responsable du Minfof, et qui abrite « la plupart des unités de transformation du bois » du pays, d’après la même source. 
« Le Sigif II fait partie des plus importantes et ambitieuses réformes de ces 20 dernières années dans la gestion forestière de notre pays », va déclarer Jules Doret Ndongo en ouvrant les travaux. Il est donc capital que les uns et les autres se l’approprient, dans un contexte de dématérialisation des procédures, de promotion de la gouvernance et de recherche de l’efficacité. Les opérateurs du secteur forestier apprendront aussi que pour lancer ce système, diverses mesures ont été prises : création de 19 postes de contrôles (check-points forestiers) à travers le pays ; modernisation des équipements et obligation d’ut...