Réinsertion économique des migrants camerounais : on évalue la récolte

Camille Mouté à Bidias, directeur général du Fonds national de l’emploi (FNE), et Pascal Chartrez, directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) pour l’Afrique centrale, sont repartis satisfaits de leur visite d’évaluation d’une pépinière de cacao biologique à Missolè I, à une dizaine de kilomètres de Douala, ce 16 mars 2022. Ce projet, porté par la jeune Joana Maledy et développé dans le département de la Sanaga-Maritime depuis août 2019 sur deux hectares au départ (5 ha actuellement), est une activité de production et commercialisation des plants de cacaoyers biologiques, sans usage de produits chimiques. Avec une production initiale de 17 000 plants en 2020, l’exploitation, qui bénéficie en plus d’un local de stockage d’environ 300 m², est aujourd’hui à 35 000 plants. Le projet a permis de créer six emplois directs et dix indirects.    
D’un coût global de 7,5 millions de F, le projet de pépinière de cacao biologique a bénéficié du financement de l’OFII à hauteur de 4,6 millions de F, non remboursable. Un financement qui rentre dans le cadre de la convention entre le FNE et l’Office français, signée le 26 avril 2016 en Hexagone, avec pour objectif l’appui au retour et à la réinsertion de la diaspora camerounaise installée en France. Ladite convention cadre a permis de financer 23 projets dans plusieurs régions du Cameroun : Adamaoua, Centre, Littoral, Ouest, Sud. Pour un montant total d’environ 75,5 millions de F.
Et dans ce partenariat, le Dg du FNE rappelle le rôle du Fonds : « Notre accompagnement se situe dans la prise en charge des porteurs de projet. Nous les aidons à mieux concevoir leur projet, à mieux le bâtir, à l’évaluer et à le pr&eac...