Déguerpissements : l’onction des chefs

Dans une déclaration du 7 mars dernier, les autorités traditionnelles ont réaffirmé leur implication dans ce processus tout en exhortant le Pad à faciliter les mesures sociales prévues.

Après les casses d’Essengue, les autorités traditionnelles sawa du Wouri ont officiellement exprimé leur position. C’était le 7 mars dernier, quelques jours après le lancement desdites casses. La déclaration porte les signatures de cinq chefs traditionnels : SM Madiba Songue, chef supérieur du canton Bakoko-Wouri ; SM Paul Milord Mbappe Bwanga, chef supérieur du canton Bele-Bele ; SM Gaston Mbodi Epée, chef supérieur du canton Bassa-Wouri ; SM Jean-Paul Dikongue, représentant du canton Akwa ; SM James Frederick Ekwalla Essaka Ekwalla, chef supérieur du canton Deido et président du Ngondo. Seule la signature du chef supérieur du canton Bell n’apparaît pas dans la déclaration.
La déclaration stipule que les chefs traditionnels sawa « tiennent tout d’abord à témoigner de l’esprit du dialogue et de concertation qui a animé l’équipe dirigeante du Pad, laquelle a depuis plusieurs années associé les autorités traditionnelles sawa du Wouri (…) aux diverses phases de discussions et de négociations en vue d’un règlement amiable et concerté de cette situation, tenant compte de la légalité républicaine, du respect des revendications coutumières et de la dimension sociale ».
La déclaration affirme que les différents travaux ont permis de trouver un compromis satisfaisant à cet épineux problème, en réaffirmant « les droits du Pad sur l’ensembl...

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