Trisomie 21 : la thérapie par l’inclusion

Les victimes possèdent des capacités à explorer. Des écoles spécialisées et autres ONG se battent pour leur insertion dans la société.

Course, lancer de poids, étirements, etc. C’est dans cette ambiance que baignent ce lundi 21 mars, les élèves en cycle apprentissage professionnel de l’Ecole spéciale et inclusive du Centre national de réhabilitation des personnes handicapées (CNRPH) Cardinal Paul Emile Leger. Dans le groupe, Joys Pewo, 14 ans et David Anicet Ekolle, 21 ans. Ils sont très vite identifiables par leur petite taille, leurs langues légèrement ressorties, leurs yeux somnolents et étirés aux extrémités. Ils ont également l’air d’être en surpoids. En fait, ces deux élèves de cet établissement spécialisé situé au quartier Etoug-Ebe à Yaoundé, présentent quelques-uns des signes de personnes atteintes de Trisomie 21 ou encore du syndrome de Down.
Au cours de leur apprentissage qui démarre par une initiation, Joys Pewo, déjà en cycle professionnel a choisi d’apprendre la mosaïque, le tricotage et la broderie. Bien que ce ne soit pas, selon elle, des activités qu’elle souhaite exercer dans l’avenir. Elle veut être mère au foyer. « Dans mon quartier, il y a un garçon que j’aime bien. Nous allons nous marier et avoir des enfants », lance-t-elle toute honteuse devant ses autres camarades. Ekolle, lui, exprime à peine en des mots justes ce qu’il souhaite devenir plus tard.  Étudiant en Art graphique, son mentor c’est son encadreur. Il a décidé de suivre ses pas. « Je fais de la peinture sur toile et mon enseignant est content de ce que je fais », confie-t-il.
Dans les salles de classe, les tout-petits, en classe d’initiation I, ont encore de la peine à parler et à identifier les symboles ou autres dessins reproduits sur le tableau. L’enseignante, Mercy Umenjon sait qu’avec le temps, ils comprendront et pourront évoluer comme Yvana Ebo’o...

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