Projets routiers et autoroutiers : plus de 400 km à livrer

C’est l’une des infirmations à retenir de la première concertation de l’année entre le ministre des Travaux publics et les responsables de chantiers divers.

Hier, mercredi 23 mars 2022, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a achevé la revue de nombreux chantiers en cours dans le pays. Trois jours d’échanges entamés lundi dernier qui auront permis de faire le tour sur l’état d’avancement de près de 80 projets comprenant des routes, des autoroutes et des ouvrages de franchissement entre autres. Ces discussions, à laquelle prenaient part, outre les collaborateurs du ministre, les responsables des entreprises engagées dans la réalisation des différents projets. Il a ainsi été question de soulever des problématiques liées à l’exécution des travaux routiers, dans une véritable dynamique d’équipe. Ainsi, les contraintes qui freinent le bon déroulement des chantiers ont été identifiées et des orientations données pour lever ces contraintes afin d’achever ces travaux dans les meilleurs délais. En lire de mire, la réalisation et la réception des plus de 420 km de route programmés pour l’année 2022, avec une possibilité d’aller au-delà. 
Çà et là, des recommandations et instructions ont été données, notamment aux entreprises dont certaines traînent le pas.de nouveaux projets ont annoncés, notamment l’élargissement de la chaussée entre Olembe et Nkozoa, dans la ville de Yaoundé, au regard de l’engorgement et des difficultés de circulation observés à cette entrée de la capitale. Le projet s’étend sur 3,5 km et doit être lancé au cours de cette année. A date, le dossier d’appel d’offres est en examen en commission et son coût est évalué à un plus de 3 milliards de F. Dans la région du Sud par exemple alors que les opérations préalables à la réception des travaux sont en cours pour la route Olama-Bigambo, le Mintp a prescrit l’accélération des procédures pour le démarrage du projet Bigambo-Grand-Zambi avant la fin de l’année. 

M. le ministre, que retenir des trois jours de revue des projets routiers et autoroutiers que vous venez de conduire?
Premièrement, on note une volonté des acteurs à respecter les engagements auxquels ils ont souscrit, c’est-à-dire travailler à la livraison des infrastructures. La deuxième chose, c’est que l’exécution rencontre des difficultés imputables à l’environnement interne mais aussi aux conséquences d’un environnement externe. L’acquisition des équipements de mise en marche bute sur les conséquences de la crise sanitaire par exemple avec ses effets sur notre économie. Ça fait que les équipements pour lesquels les commandes sont passées ne sont pas arrivés dans les délais qui ont été arrêtés. La troisième chose que j’ai retenue, c’est que les besoins sont nombreux. Il faut chaque fois s’ajuster avec les demandes toujours pressantes des populations. Mais il faut dire que le président de la République entend, par la construction des routes, contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations et la première leçon qui est l’engagement à conduire les ouvrages à achèvement me semble importante à retenir en dépit des difficultés.

Est-ce qu’il y a matière à être fier de notre réseau routier national ?
Oui. Je suis relativement satisfait. D’abord, nous venons de livrer 914 km de routes. Nous  avons un réseau routier de 122.000 km avec plus de 80% de routes en terre et qui sont exposées à une rupture de circulation en raison des variations climatiques et du déficit d’entretien. Le fait que ce réseau routier soit majoritairement constitue une forte préoccupation. C’est pour cela que les investissements sont densifiés pour bitumer progressivement. Les routes en terre en terre connaissent des ruptures de circulation, et on peut être tenté de dire que le réseau routier n’est pas très bon. Mais il faut relativiser. Vous avez des régions où on va enregistrer des ruptures parce que la mobilisation de l’entreprise ne s’est pas faite dans les conditions optimales, d’autres où les entreprises se mobilisent de manière laborieuse et les prestations sont payées. Ce qui décélère la cadence des travaux et le réseau routier en souffre. Ces situations sont accentuées dans les régions où en plus des difficultés de paiement des prestations qui engendrent la décélération des travaux, vous avez des difficultés d’ordre sécuritaire. 

Qu’est-ce qui est envisagé pour pallier principalement cette difficulté ? 
Pour contourner ces aspects qui amènent les entreprises à se démobiliser, nous avons introduit désormais dans le dossier d’appel d’offres que l’entreprise fasse une déclaration sur l’honneur qu’après avoir été retenu comme soumissionnaire, elle ne reviendra pas se dédire. Nous l’avons déjà appliquée pour préqualifier les entreprises q...

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