La relance des négociations de paix inter-syriennes, hier, à Astana, la capitale du Kazakhstan n’était pas du tout acquise. Parce que le cessez-le-feu conclu le 30 décembre dernier et censé être consolidé au cours de ces assises est régulièrement violé.
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Au-delà du respect approximatif du cessez-le-feu, le maintien du rendez-vous de la capitale kazakhe prouve que le processus de paix syrien revit. Il ne pouvait en être autrement quand on sait que le 31 décembre dernier, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) a approuvé le plan de paix russe. On sait que ce plan est particulièrement soutenu par l’Iran et la Turquie qui sont désormais les pays alliés de la Russie dans le processus du dénouement de la crise syrienne. On sait également que les Etats-Unis d’Amérique ne sont pas opposés à la démarche de la Russie même s’ils ne sont pas associés à leur stratégie. Puisque pour eux, tout effort visant à stopper la violence et créer des conditions pour la reprise des négociations constructives est le bienvenu. De même, le processus de paix piloté par la Russie n’est pas en rivalité avec la facilitation du médiateur de l’ONU en Syrie, Staffan de Mistura. Ce processus appuie plutôt les efforts de l’émissaire onusien en lui permettant de s’impliquer davantage dans cette nouvelle phase des négociations dans l’espoir de déboucher sur la paix tant recherchée.
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