Can 2017: Oyem respire et vit

Comme les autres villes hôtes du tournoi, le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem récolte les retombées de l’événement.

Marcy E. a le sourire aux lèvres. Assise à l’entrée de son restaurant, un sac sur les genoux, la jeune dame attend les clients. Les responsables locaux du Comité d’organisation  de la CAN (COCAN), ont réservé une partie de son restaurant situé au quartier administratif d’Oyem. Le match Gabon-Burkina Faso (1-1) vient de s’achever. Les clients étaient attendus à 18h. L’horloge affiche 19h10. Marcy E. n’a pas la pression. Elle a déjà empoché le paiement. Elle sait que les hôtes finiront par arriver. Ah, les voilà ! Remue-ménage. Vite, il faut faire monter la nourriture. Un coup d’œil dans les marmites, on aperçoit du poisson, les boules de manioc, le plantain, le bâton de manioc. « Une partie de la bouffe vient du Cameroun », souffle Marcy E. Elle se fait d’ailleurs aider par un taximan camerounais, qui vit à Oyem depuis une quinzaine d’années. Cette jolie dame qui a également les pieds en France, ne se fait pas prier pour faire le point des affaires depuis que la Can a commencé. « Oui, ça marche un peu depuis que la Can a démarré. J’ai deux restaurants ici à Oyem. L’autre restaurant est très fréquenté par les Congolais et les Ivoiriens», affirme-t-elle. Cinq minutes plus tard, cap sur le deuxième restaurant de Marcy. Il n’y a plus de place dehors. T...

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