Excès de vitesse: la gendarmerie nationale met en garde

? Sur l'axe Yaoundé-Douala, le week-end dernier,  plusieurs conducteurs ont été ramenés à l'ordre.

Beaucoup d’amoureux de l’excès de vitesse n’ont pas échappé à la vigilance de la gendarmerie nationale samedi sur l’axe Yaoundé-Douala, dans le cadre de l’opération contrôle-surveillance-répression. Si des interpellations se sont déroulées dans le calme pour la plupart, des voix se sont aussi élevées à certains moments. « Avec une voiture qui va à 400km /h, comment pouvez-vous me demander d’aller à 60 ? Vous trouvez cela possible ? », s’insurge un chauffeur très remonté. « Monsieur, c’est vous qui vous conformez à la route et non le contraire. Et ceci, quelle que soit la voiture que vous conduisez. Vous devez respecter la limitation de vitesse. C’est comme ça ! », rétorque le gendarme.
L’échange dure de longues minutes au poste de Ndoupé, à 3 km de Yaoundé. Le chauffeur finit par passer à la caisse. Après lui, c’est une Carina 2 qui est épinglée pour le même motif. « Vous étiez à 82km/h au lieu de 60. Si vous avez des doutes, je vous renvoie avec un gendarme vérifier », propose l’homme en tenue. « Non, non nous n’émettons pas de doute », répond le conducteur. « Nous pouvons alors nous rapprocher de la caisse. Parce que nous avons maintes fois sensibilisé mais vous ne changez pas. Donc maintenant c’est la répression», martèle le gendarme. « Tout homme est faillible», tente d’expliquer le conducteur, sans succès. Il finira par payer l’amende.
Pour la gendarmerie nationale, l’heure n’est plus à l’éducati...