Résolution des conflits : le sport, ce rassembleur

« La place du sport dans la résolution des conflits dans le monde ». Tel est le thème de la conférence organisée mardi dernier à l’amphithéâtre de l’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC) par le Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC). C’était en prélude à la célébration, hier, de la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix. La rencontre a connu la participation du Pr. Jean Tabi Manga, directeur de l’Académie nationale olympique du Cameroun, et du Pr. Jean Emmanuel Pondi, universitaire et politologue. Dans son discours introductif, le président du CNOSC, Kalkaba Malboum, a plaidé pour plus d’investissement et une éducation physique de qualité. « Le sport a le pouvoir de changer le monde, de faire taire les divisions. Il sert aussi à unifier les pays, à produire une communion fraternelle et une fierté inexprimable », a-t-il déclaré.
Dans les différents échanges, le Pr. Jean Emmanuel Pondi s’est appesanti sur la thématique de la « contribution du sport pour la résolution des conflits en Afrique ». Il a pris l’exemple du rugby. Pour lui, ce sport a joué un rôle important pour déraciner, décomplexer et réconcilier les structures les plus figées en Afrique du Sud. « La société sud-africaine produite par l’apartheid, qui était une société de la violence, du délit des droits humains, de l’imposition à l’ordre d’une minorité à une majorité, a été pacifiée grâce au sport en gén&eac...