Créativité et innovation : les jeunes brisent les limites

Presque rien ne le prédisposait à sa vie d’aujourd’hui. Après son baccalauréat C, Joseph Tekouolegha a entamé une formation en télécommunications et réseaux informatiques. Choix presque évident, suite à son orientation scolaire. Sauf que cela correspondait davantage aux choix de sa famille et non pas le sien. Profondément passionné de danse, depuis la maternelle, il va poursuivre clandestinement cette activité. Avant de sauter le pas en s’inscrivant dans la filière arts du spectacle et cinéma à l’Université de Yaoundé I. Aujourd’hui, Joseph Tekouolegha crie au monde entier son amour de « l’éveil ». « La danse et le théâtre m’ont choisi. Tous les deux sont la manifestation physique et scénique de mes émotions profondes, de mon univers métaphysique. L’événement que j’ai baptisé ‘Eveil’ me permet de comprendre qu’il ne s’agit pas d’être le parfait danseur ou le plus doué, mais plutôt d’arriver à communiquer avec l’âme des autres par les œuvres qu’on propose », dit-il. Engagé dans ce projet, il cultive patiemment le travail qui va lui donner une reconnaissance internationale. Sa créativité fait le boulot, la chance et les opportunités s’occupent du reste.
Parcours tout aussi atypique pour Kyliane Mabah. L’étudiante à la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé I développe son génie ailleurs. A la pâtisserie, elle donne une nouvelle vie. Avec Kylouh’s Cakes, elle a déjà conquis un nombre considérable de papilles. C’est sans doute par le sérieux, la passion et le zeste d’imagination qu’elle y met. Son challenge, faire ressortir des pâtisseries aux formes authentiques pour ses clients. Pour laisser ce talent s’exprimer, Kyliane Mabah alterne depuis trois ans entre les études et ses activités de pâtisserie.
L’innovation n’échappe pas au monde ...