Paludisme et maladies tropicales négligées : des solutions locales existent

La Faculté de Médecine et des Sciences pharmaceutiques de l'Université de Douala (FMSP) a accueilli mercredi dernier la 2e édition du symposium sur le paludisme. Thème retenu pour la circonstance : « Le défi du contrôle des vecteurs pour le paludisme et les maladies tropicales négligées dans les pays à ressources limitées ». Pour en débattre autour du Pr Assob Nguedia, vice-doyen chargé de la recherche et de la coopération à la FMSP, représentant le doyen, de nombreux enseignants et chercheurs, ainsi que la lauréate du prix Jeunes talents de l'Afrique sub-saharienne l'Oréal Unesco 2020, Agnès Antoinette Ntoumba, doctorante à la faculté des Sciences de l'Université de Douala.
Pour le Pr Assob Nguedia, ce deuxième symposium est tombé à pic pour faire le point depuis la rencontre de l'année dernière, dresser le bilan et tirer toutes les conséquences du paludisme pendant la pandémie à covid-19. Mais aussi et surtout pour plancher sur les différents travaux de recherche sur les défis et perspectives de la résistance du vecteur du paludisme aux insecticides. Sans oublier ce que peut apporter l'ethnopharmacologie dans la lutte contre le paludisme dans les pays à ressources limitées, les défis et approches nouvelles vaccinales etc.
C'est dire si le programme était alléchant et porteur d'espoirs, au regard des dégâts que font encore le paludisme et les maladies tropicales négligées au Cameroun. Et face aux résistances développées par le vecteur, l'ethnopharmacologie apparait comme une piste prometteuse. De nombreuses études sont menées afin de recenser les plantes méd...